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Actualité et Médias
17 mars 2009

standard operating procedure =)

Après avoir produit The Fog of War, film documentaire ayant remporté le 2003 Academy Award for Best Documentary Feature, Errol Morris n’y va pas de main molle en nous présentant Standing Operating Procedure.

Que raconte ce film documentaire choc ? On y raconte et on y montre les horreurs qui se sont passées dans la prison d’Abou Ghraib durant la fin de l’année 2003 et le début de l’année 2004. Le mot « horreur » trop couramment utilisé à mauvais escient, il est toutefois tout à fait convenable au contexte qu’Errol Morris tente de nous montrer et de recréer dans Standard Operating Procedure.

En effet, Errol Morris a réussi à cent pour cent à nous mettre dans l’atmosphère sale, d’humiliation, de non-respect et d’horreur de la prison. En regardant le documentaire, on se croirait, presque instantanément, sur la scène du crime.

De l’imagination a surement due être nécessaire à la production du film, car il y a une manière de nous illustrer les événements et les personnages bien intéressante.  La façon dont les effets spéciaux et musicaux sont présentés donne un style bien à lui au documentaire. En effet, les mâchoires du chien méchant qui claquent, les gouttes d’eau qu’on voit tomber de la douche, la musique, l’éclairage, la lettre de Sabrina adressée à sa femme que l’on voit de très près : sans tout ça, on ne serait pas autant accroché par l’histoire.

Les militaires de la prison qui sont interviewés ont l’ai de dire qu’ils n’ont pas tout de suite été conscients que ce qu’ils faisaient était cruel. Les téléspectateurs par contre, eux le savent instantanément. Bien sur, on a du mettre beaucoup d’emphase sur l’aspect dramatique de la chose. Dans la tête de l’auditeur, tout est noir et gris. Mais il faut se détromper : il arrivait qu’il fasse soleil aussi à Abou Ghraib ! Et les militaires riaient eux aussi des fois ! L’atmosphère était heureuse pour eux aussi, et peut-être est-ce la raison pour laquelle ils n’ont pas découvert tout de suite la gravité de leurs actes.

342 mots

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